L’institution fait appel aux techniques d’exploration et de rapprochement de données pour exploiter les bases de données, y compris pour exploiter de gros volumes de données externes afin de renforcer ses capacités d’analyse et de détection de l’EEF.
La place de plus en plus grande de la numérisation et de l’informatisation dans la prestation des services fournis par les institutions de sécurité sociale accroît les risques d’EEF liés aux TIC. L’expérience montre que l’EEF est souvent associée à des différences entre les données communiquées par les bénéficiaires de prestations ou les cotisants à diverses institutions de sécurité sociale, aux organismes publics, voire à certains organismes privés (prestataires de services financiers en particulier). Les techniques d’exploration de données et de rapprochement de données renforcent les capacités d’analyse et de détection et sont un moyen d’affronter ce risque.
Par ailleurs, le partage et le regroupement d’informations mutualisées, par exemple d’informations sur le revenu, les cotisations versées, les prestations perçues, la situation de famille, la résidence, simplifient la prestation des services tout en réduisant le risque de fraude. Cette approche est aussi un moyen de réduire le risque de rejeter à tort une demande de prestations ou encore de commettre une erreur dans le calcul des cotisations demandées aux employeurs.