L’Office national de sécurité sociale (National Social Security Authority – NSSA) du Zimbabwe avait recours à un système manuel pour gérer le recouvrement des cotisations, l’immatriculation, la facturation et les processus de dépôt des déclarations. Il n’existait aucune interface en temps réel à la disposition de la clientèle, entraînant ainsi une accumulation de retards dans la collecte des données relatives aux employeurs et aux employés, et mettant à mal le niveau de propreté des données.
La mise en place d’un portail en libre-service a désormais résolu le problème. En outre, l’administration des régimes de sécurité sociale était onéreuse étant donné que le NSSA n’a pas «mobilisé d’autres partenaires pour administrer le régime» comme le préconise la Ligne directrice 4 des Lignes directrices de l’AISS en matière de solutions administratives pour l’extension de la couverture. Depuis lors, cette question a été réglée par la signature du protocole d’accord avec les principales parties prenantes et par l’introduction de la lettre de conformité ou du quitus du NSSA. En conséquence, le nombre de nouvelles immatriculations chez les employeurs a progressé. L’ensemble de ces initiatives a permis de stimuler les revenus pendant et après la période de COVID-19.