Le régime de pension du secteur public des fonctionnaires, géré par l’administration publique (Civil Service Agency – CSA), était non contributif et entièrement financé par des impôts. Le gouvernement versait également, au nom de l’ensemble des fonctionnaires, des prestations de sécurité sociale à l’Institution nationale de sécurité sociale et d’assistance sociale (National Social Security and Welfare Corporation – NASSCORP) du Libéria, comme prévu par la loi. Environ 18 000 pensionnés recevaient des pensions mensuelles d’un montant total supérieur à 500 000 dollars américains (USD).
L’augmentation rapide des coûts de pension en raison du nombre croissant de fonctionnaires a mis en évidence le fait que le gouvernement ne serait pas en mesure de continuer sur cette voie. D’où la nécessité d’harmoniser le régime national de sécurité sociale et d’assistance sociale, et le régime de pension du secteur public.
Conformément aux Lignes directrices de l’AISS en matière de bonne gouvernance et aux principes de dynamisme et de transparence dont elles font état, le gouvernement du Libéria et l’Institution ont prévu d’«harmoniser» et de migrer les deux régimes. Cet exercice a mis en valeur un processus complet de contrôle et de validation visant à identifier les noms fantômes et à réduire les coûts de pension assumés par le gouvernement, permettant ainsi d’affecter les sommes récupérées à d’importants budgets.