Le premier numéro de l’International Social Security Review (ISSR) pour 2024 est désormais disponible. Il est consacré aux transferts monétaires instaurés en réaction à la crise de la COVID-19 et à leur pertinence pour le débat sur le revenu de base d’urgence.
Le Groupe de travail de l’AISS sur la réadaptation a établi un rapport intitulé Rehabilitation for COVID‑19 and Post‑COVID‑19 conditions (Réadaptation en cas de COVID‑19 et d’affections post‑COVID‑19), qui analyse les approches des pays dans ce domaine.
Technologies de l'information et de la communication
Le Prix AISS des bonnes pratiques pour les Amériques 2023 a été décerné à DATAPREV – Entreprise de technologie et d’information de la prévoyance sociale, Brésil, pour l’«Aide d’urgence» qui a été mise en place pendant la pandémie de COVID-19 et dont 118 millions de personnes ont bénéficié.
Solutions administratives pour l'extension de la couverture
Continuité et résilience des services et systèmes de sécurité sociale
La toute première Distinction spéciale pour l’innovation remise dans le cadre du Prix des bonnes pratiques pour les Amériques a été décernée à l’Institut salvadorien de sécurité sociale (Instituto Salvadoreño del Seguro Social – ISSS) pour sa bonne pratique «Dr ISSS en ligne: un nouveau modèle de
Continuité et résilience des services et systèmes de sécurité sociale
Dans le domaine de la sécurité sociale, il est largement reconnu que la résilience institutionnelle et la nécessité de garantir la continuité de l’activité sont les principales caractéristiques indispensables pour pouvoir fournir des services à la population en cas de catastrophe naturelle ou d’événement extrême imprévisible. En témoignent les efforts déployés au fil des années pour renforcer les processus, l’infrastructure et les ressources dont disposent les institutions pour faire face à diverses crises.
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Gestion des ressources humaines dans l'administration de la sécurité sociale
Les institutions de sécurité sociale déployaient déjà progressivement des stratégies numériques ces dernières décennies, mais la crise de la COVID-19 a accéléré cette transformation. La résilience et l’évolutivité des systèmes numériques, qui ont permis de répondre à des besoins sans précédent malgré les contraintes opérationnelles, ont considérablement changé la donne pour les organisations engagées sur la voie du «numérique par défaut». Cet article a été rédigé à partir des expériences menées par les institutions de sécurité sociale européennes.
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Continuité et résilience des services et systèmes de sécurité sociale
La nécessité de recourir aux services de sécurité sociale a augmenté comme jamais durant la crise de COVID-19. Les canaux de prestation de services des institutions, tant physiques que dématérialisés, ont été surchargés. Cet article traite de l’importance de la gestion de la continuité des activités à la lumière de la pandémie et repose sur les bonnes pratiques des institutions de sécurité sociale dans la région Asie et Pacifique.
Technologies de l'information et de la communication
Solutions administratives pour l'extension de la couverture
Le recouvrement des cotisations et la conformité jouent un rôle fondamental dans le domaine de la sécurité sociale, étant donné qu’ils contribuent à garantir la viabilité des systèmes de sécurité sociale et à augmenter le niveau de couverture parmi les travailleurs. Comme précisé dans les Lignes directrices de l’AISS en matière de recouvrement des cotisations et de conformité (AISS, 2019): «Le paiement intégral et ponctuel des cotisations, par les assurés eux-mêmes ou une entité agissant pour leur compte, est en effet indispensable pour que ces derniers puissent obtenir les prestations auxquelles ils ont droit.»
Les indemnités de maladie sont une composante essentielle de la protection sociale de la santé: elles favorisent l’exercice du droit humain qu’est le droit à la santé et à la sécurité sociale en empêchant que la perte de revenu subie pendant une maladie n’entraîne un appauvrissement. La crise de la COVID-19 a démontré leur importance parce qu’elles ont constitué un précieux levier pour contenir la propagation de la maladie et protéger le revenu des personnes qui l’ont contractée. Dans le même temps, elle a mis en lumière des lacunes dans la couverture et des faiblesses auxquelles il est nécessaire de remédier pour que ces prestations atteignent leur objectif.
La sécurité sociale jouera un rôle plus important à la suite de la pandémie de COVID-19, mais elle ne peut pas le faire seule. Il s’agit de l’une des principales conclusions d’un nouveau rapport de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), qui définit cinq domaines prioritaires
La région Asie et Pacifique abrite plus de 60 pour cent de la population mondiale. La pandémie de COVID-19 a privé des millions de personnes d’emploi et de moyens de subsistance. Ses retombées et les réponses des pouvoirs publics ont été très variables d’un pays de la région à l’autre. Elle pourrait multiplier par deux le nombre de personnes touchées par la pauvreté multidimensionnelle, qui s’établissait à 640 millions dans la région avant sa survenue (ESCAP, BAsD et PNUD, 2021). Comme dans d’autres parties du monde, elle risque de compromettre des années de progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), réduisant à néant les avancées accomplies en matière de réduction de la pauvreté (BIT, 2021a, p. 19).
La crise de la COVID-19 a contraint les pays des Amériques à prendre des mesures sans précédent pour protéger leur population, en premier lieu dans les domaines de la santé publique et de la sécurité sociale. Les États ont notamment mis au point un large éventail de politiques visant à protéger les citoyens contre la perte de revenu lorsque les confinements ont rendu impossible l’exercice d’une activité économique productive. Ces politiques sont à la fois nombreuses et variées, englobant des mesures de protection de l’emploi, le recours aux régimes d’indemnisation du chômage et la création de programmes sociaux pour protéger les publics les plus durement touchés par la crise, comme les travailleurs indépendants et informels.
La pandémie de COVID-19 a conduit les pays de la région Amériques à adopter des mesures inédites pour protéger leur population, en particulier dans les domaines de la santé publique et de la sécurité sociale.
Un nouveau rapport de l’AISS explique de quelle manière l’innovation dans le domaine de la sécurité sociale a contribué au succès des interventions d’urgence durant la pandémie tout en maintenant et en améliorant la prestation des services.
L’accès effectif à une protection sociale adéquate est au coeur du développement durable, de la cohésion sociale et de la résilience sociale et économique. C’est pourquoi au cours des décennies écoulées, les gouvernements africains ont réaffirmé leur volonté de renforcer la couverture et de l’étendre à une grande majorité de la population du continent. Les taux de couverture effective n’en demeurent pas moins globalement faibles et présentent des disparités au sein des pays et des différentes branches de la sécurité sociale en raison de la faible participation de la main d’oeuvre dans l’économie formelle (OIT, 2017).
L’interprétation correcte des données est un défi de taille auquel sont confrontées toutes les organisations. Dans un environnement toujours plus dynamique, qui exige la prise de décisions opportunes et pertinentes, l’analyse des données est devenue un outil de plus en plus important. Dans le contexte de la crise de la COVID-19 en particulier, l’utilisation des technologies analytiques a permis aux institutions de mieux évaluer l’impact sanitaire et social de la pandémie et d’améliorer les processus décisionnels.
Technologies de l'information et de la communication
Prestation de services
COVID-19
La pandémie de COVID-19 a renforcé le rôle des TIC dans le domaine de la sécurité sociale. Elle a certes constitué une tragédie humaine, mais elle a aussi engendré une situation qui, bien gérée, offre une occasion inégalée d’améliorer durablement la fourniture des services par les institutions de
La couverture sanitaire universelle (CSU) est une priorité sanitaire mondiale et l’accès aux services de soins de santé est l’une des composantes les plus importantes de la sécurité sociale. La pandémie de COVID-19 a une fois encore mis en lumière la nécessité d’un accès universel à des soins abordables. La prestation de services de santé et leurs modes de financement ont de répercussions importantes sur les personnes qui y accèdent et bénéficient d’une couverture santé. Si les systèmes nationaux d’assurance maladie permettent un accès complet et équitable aux services de santé dans de nombreux pays, leur mise en œuvre comporte plusieurs défis.
Retour au travail et réintégration professionnelle
La réadaptation figure au centre des préoccupations des individus et de la sécurité sociale. L’importance de la réadaptation, propulsée au premier plan par le vieillissement de la population, a été accentuée par la pandémie de COVID-19, de nombreux patients touchés par le coronavirus ayant en effet besoin d’aide pour retrouver une vie normale et retourner au travail. Les programmes de réadaptation qui sont basés sur une approche holistique combinant des soins, des mesures de retour au travail et des prestations sociales, tout en améliorant la coopération entre les différents acteurs, apparaissent comme les plus prometteurs pour répondre efficacement aux besoins en matière de réadaptation.
Technologies de l'information et de la communication
La télémédecine est une pratique qui consiste à utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour fournir des services médicaux à distance. Les professionnels de santé peuvent y avoir recours pour mener des activités de prévention, de même qu’à des fins de diagnostic, de traitement et de suivi des usagers du système de santé, en particulier de ceux qui ne sont pas en mesure de se déplacer pour recevoir des soins.
Solutions administratives pour l'extension de la couverture
Un an après le début de la pandémie de COVID-19, la mise en place de mesures visant à combler les lacunes de la couverture existantes ou nouvelles imputables au bouleversement des marchés du travail demeure au cœur des politiques adoptées par les pouvoirs publics pour réduire l’impact négatif de la crise et protéger les moyens de subsistance de la population.
Alors que nous célébrons la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail le 28 avril, l’accent est mis sur l’établissement de systèmes de sécurité et de santé au travail (SST) résilients à mesure que nous sortons progressivement de la crise de la COVID-19. La pandémie mondiale a mis la
Les systèmes de santé du monde entier sont soumis à rude épreuve face à la nécessité de contenir et de réduire le taux d’infection par la COVID-19. Dans beaucoup de pays, la pandémie met en lumière d’importantes failles et lacunes du système de santé. Ces faiblesses ont un impact sur la capacité à lutter contre l’épidémie, à stabiliser la situation sanitaire et à induire une reprise de l’activité économique. Pour que le droit à la santé pour tous se concrétise, il est indispensable que des stratégies et des solutions aident les institutions de sécurité sociale à relever ces défis.
Voilà maintenant plus d’un an que l’épidémie de COVID-19 perturbe les économies et les systèmes de sécurité sociale à travers le monde. Cet article est consacré aux mesures prises pour garantir les moyens d’existence de ceux qui ont perdu leur emploi.
Retour au travail et réintégration professionnelle
Prévention des risques professionnels
Promotion de la santé sur le lieu de travail
La pandémie de COVID-19 a mis en lumière l’importance de la sécurité, de la santé et du bien-être, et le rôle important que jouent les institutions de sécurité sociale en aidant leurs bénéficiaires à traverser la pandémie. Par la promotion d’une culture de prévention, les pouvoirs publics, les travailleurs, les employeurs et les institutions de sécurité sociale participent à l’instauration d’un environnement professionnel plus sûr, plus sain et plus productif. Des ressources humaines en bonne santé contribuent par ailleurs à la viabilité des systèmes de sécurité sociale.
La fermeture des centres d’accueil et des écoles à la suite des mesures de confinement prises pour lutter contre la COVID-19 a lourdement affecté les familles, tant les enfants que leurs parents, et en particulier les mères. La pandémie a, de nouveau, démontré que la garde des enfants et les tâches ménagères incombaient en majeure partie aux femmes, et a mis une fois de plus en avant les importants défis que constituent l’égalité des genres, les droits des femmes à la sécurité sociale ainsi que leur sécurité financière et leur bien-être général (Doucet, Mathieu et McKay, 2020, p. 277).
Les systèmes de sécurité sociale ont constitué l’un des instruments les plus efficaces pour atténuer les conséquences sociales, économiques et sanitaires de la crise provoquée par la COVID-19. Les pays du monde entier ont réagi très vite en renforçant et en adaptant les régimes existants, et en instaurant de nouvelles prestations pour protéger l’emploi, prévenir la pauvreté et faciliter l’application des restrictions sanitaires. Les institutions de sécurité sociale ont innové pour répondre rapidement aux demandes des pouvoirs publics et de la population et ont versé des prestations – existantes ou nouvelles – dans un contexte sans précédent et particulièrement difficile.
Dans le cadre des mesures globales de relance économique visant à répondre à la deuxième vague de COVID-19, les gouvernements continuent de reporter le recouvrement des cotisations de sécurité sociale, ou d’accorder une diminution voire une exonération de cotisations à certains groupes de population. À ce jour, 68 pays ont mis en place au moins une de ces mesures (Observatoire de l’AISS «Coronavirus: mesures par pays»). En avril 2020, une communication de la Commission européenne soutenait ces politiques qualifiées d’outils précieux pour réduire les problèmes de liquidité des entreprises et pour préserver l’emploi pendant de la crise de la COVID-19 (CE, 2020b).